Un point d'actualité sur tous les écoliers dont ceux de la classe ULIS de l'Ecole primaire Abdelaziz Ben I Driss à Tnine-Ourika
On en était resté à l'information du 13 octobre dernier sur ce blog , sur les enfants en situation de handicap accueillis par l'association Ourika Tadamoune et leur scolarisation dans l'Ecole primaire Abdelaziz Ben I Driss de Tnine-Ourika après le séisme de septembre. A savoir, que ces enfants n'ont pas cessé d'être scolarisés, le local de la classe n'ayant pas subi de dommages de ce tremblement de terre de la nuit du 8 au 9 septembre. On avait indiqué dans ce blog la suite des conséquences du séisme dans un article repris de la journaliste Juliette Brossault, à notre page du mardi 14 novembre.
Ici, nous apportons la connaissance sur la situation de scolarisation des écoliers, si les enfants en situation de handicap bénéficent toujours de l'enseignement, il n'en est pas de même des autres écoliers. En effet aux problèmes de la déterrioration des classes ( 9 locaux de classe interdit d'usage) et à la solution de dépannage qui n'a pas tenu : les tentes de secours ayant pris l'eau et le vent et s'étant déchirées, a succédé la solution de réduire à 2 jours de 4 h les temps d'école des écoliers à Tnine-Ourika, afin de maintenir un minimum d'enseignement. Mais à la fin septembre un mouvement de grève sur les conditions de travail des enseignants a pris naissance. La cause déclenchant ce conflit étant un nouveau statut unifié des enseignants qui a été contesté. Dans la région d'Al Haouz touchée par le séisme, c'est aussi la cause des difficultés d'enseignement sous des tentes qui a mobilisé des enseignants.
Voici ci-dessous une revue de presse internationale qui relate ce mouvement social, et qui laisse augurer une résolution du mouvement, à l'échelle des enfants en situation de handicap de cette Ecole Abdelaziz Ben I Driss, c'est une bonne nouvelle afin qu'ils puissent vivre leur inclusion dans la scolarité de tous.
Dans le Courrier international - article publié le 30 novembre.
" Au Maroc, une grève des enseignants qui s’éternise et pousse les élèves vers le privé
Un bras de fer oppose les autorités aux enseignants, en grève depuis six semaines. Manifestant dans les rues, ils contestent la réforme de leur statut et réclament des hausses de salaire. Entre syndicats et gouvernement, les négociations semblent au point mort.
Au Maroc, plusieurs coordinations syndicales de l’enseignement entrent dans leur sixième semaine de grève. Les négociations avec le gouvernement piétinent et les syndicats menacent de durcir le mouvement, indique le site d’information panarabe Al-Araby Al-Jadeed. Lundi 27 novembre, les établissements publics étaient paralysés. Les enseignants réclament le retrait d’un nouveau régime contesté ainsi qu’un accord sur l’augmentation des salaires.
Les parents d’élèves semblent éprouvés par cette grève qui s’éternise et appellent à ce qu’une solution soit trouvée afin d’éviter une année blanche. Dans un communiqué, la Fédération nationale des associations des parents d’élèves du Maroc (Fnapem) s’est inquiétée du “danger de la situation que traverse le système éducatif”."
Dans Jeuneafrique : du 27 novembre 2023
Depuis le 5 octobre, l’enseignement public marocain est en crise et les jours de grève se succèdent sur fond de désaccord, en cause : le statut des enseignants. Face à l’intransigeance du gouvernement, les syndicats font preuve de jusqu’au-boutisme.
Dans Finances News Hebdo : de lundi 27 Novembre 2023
https://fnh.ma/article/actualite-economique/statut-unifie-enseignants-maroc
Lors d’une réunion qui s'est tenue aujourd'hui, le gouvernement et les syndicats de l'éducation ont conclu un accord pour mettre fin à plus de deux mois de tensions liées au nouveau statut unifié des enseignants.
L'accord prévoit le gel du système actuel, une révision des indemnités pour tous les travailleurs de l'éducation, la suspension des retenues sur les salaires des enseignants en grève pendant un mois, et la formation d'un comité ministériel pour résoudre les problèmes d'ici le 15 janvier.
Cette décision intervient dans le but d'apaiser les manifestations et d’arrêter les grèves des enseignants opposés à la réforme."
Après plusieurs semaines de grèves, les enseignants ont obtenu le gel du nouveau statut de l'Education natioanle. Cet accord a été acté lors de la rencontre qui a réuni ce lundi matin le chef du Gouversment, Aziz Akhannouch, avec les représentants des syndicats le splus représentatifs du secteur de l'enseignement.
Dans Le MATIN.ma : du jeudi 30 Novembre 2023
https://lematin.ma/nation/greve-des-enseignants-le-statut-unifie-de-leducationgele/202318
Après plusieurs semaines de grèves, les enseignants ont obtenu le gel du nouveau statut de l'Education natioanle. Cet accord a été acté lors de la rencontre qui a réuni ce lundi matin le chef du Gouversment, Aziz Akhannouch, avec les représentants des syndicats le splus représentatifs du secteur de l'enseignement."